Page013 – EP1 The Last Bloom Runway – La Petite Ekiden Fille, Bambi. 駅伝むすめバンビ(1)013ページ/第1話『残花のランウェイ』

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(日本語版は、英語版・フランス語版の下部にあります)

<English>
It was a peaceful night.

Under the good weather of day, the clear and beautiful dark navy blue stretched across the whole sky without any clouds.

Although the stars I used to see in my hometown Nagano were undoubtedly more fascinating, tonight I still feel like the sky is clearer than usual.

Yokohama, a port city. In a quiet residential area in the Yamate district, located on a hill away from the busy downtown, the only retro gas lamps standing dimly illuminated the surroundings of the Western-style houses.

(Note: Nagano Prefecture is a mountainous area and a landlocked area about 200 km northwest of Tokyo. Yokohama is a city in Kanagawa Prefecture, the second most populous prefecture, and a port city located only a few dozen kilometers south of Tokyo.)

After dinner, I always quietly leave the university’s ekiden (Japanese relay road races) team dormitory, trying not to make a sound. As team captain, I feel guilty about being too obvious about going out, as if I’m forcing my other teammates to impose self-training.

Also, running just alone at night is a valuable time for me to have some alone time and reflect. Otherwise, I won’t be able to sleep well.

(When did I earnestly pick up such a habit?)

After my warm-up exercises, I squat under the lights and perform my usual ritual.

Before running, I always carefully re-tie my shoelaces like this.

It’s my lifeline.

The shoelaces must not come undone during the run. The mission of an ekiden runner is to pass the tasuki (the sash used in relay races) to the next runner as quickly as possible, even if it’s just for a moment.

For victory. For the record. For pride.

There are many reasons for running, but the moment when the most power wells up in the sport of ekiden relay is when the face of their teammates arises.

That one second is a second that their comrades have worked hard for.

And that one second can also become a second that will encourage their comrades.

It’s also what will motivate the next runners.

That’s why each and every one of them gives their all, and this spirit is then passed on to the next runner in the chain.

If ekiden had been merely an addition to individual play, I don’t think I would have been as captivated by the tasuki relay as I was.

Checking my shoelaces before running is a habit to avoid wasting an important second on the day of the match.

“The gods of Ekiden are watching over you.”

In middle school, this was what my track and field club coach, who taught me to run for the first time, used to say often. It was also a magical phrase that relieved the pain of the rigorous training.

“Haha”

Feeling nostalgic, I couldn’t help but let out a smile.

The ground was littered with delicate and fragmented cherry blossom petals. This year’s cherry blossom season had already ended in early April and a pink carpet had formed on the road in front of the dormitory.

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絵:ワザクラ/Illustrator

<français>
C’était une nuit paisible.

Sous le bon temps de la journée, l’obscurité claire et belle de bleu marine s’étendait à travers tout le ciel sans aucun nuage.

Bien que les étoiles que j’ai vues dans ma ville natale de Nagano aient été indéniablement plus fascinantes, ce soir, j’ai toujours pensé que le ciel était plus clair que d’habitude.

Yokohama, une ville portuaire. Dans un quartier résidentiel calme du district Yamate, situé sur une colline à l’écart du centre-ville animé, seuls les rétro lampadaires à gaz éclairant faiblement les alentours des maisons de style occidental.

(Note: La préfecture de Nagano est une région montagneuse et un territoire sans accès à la mer, situé à environ 200 km au nord-ouest de Tokyo. Yokohama est une ville de la préfecture de Kanagawa, la deuxième préfecture la plus peuplée, et une ville portuaire située à quelques dizaines de kilomètres au sud de Tokyo.)

Après le dîner, j’ai quittais toujours silencieusement le dortoir de l’équipe d’ekiden (courses de relais japonais) de l’université, en essayant de ne pas faire de bruit. En tant que capitaine de l’équipe, je me sentais coupable d’attirer trop l’attention en sortant du dortoir, et j’avais peur que cela n’incite mes coéquipiers à s’imposer des entraînements.

De plus, courir en solitaire la nuit est un moment précieux pour prendre du temps pour moi et réfléchir. Sinon, je ne pourrai pas bien dormir.

(Quand ai-je sérieusement pris cette habitude?)

Après mes exercices d’échauffement, je me courbe sous les lumières et effectue mon rituel habituel.

Avant de courir, je resserre toujours soigneusement mes lacets de chaussures comme cela.

C’est ma ligne de vie.

Les lacets de chaussures ne doivent pas se défaire pendant la course. La mission d’un coureur d’ekiden est de passer le tasuki (la ceinture utilisé dans les courses de relais) au prochain coureur aussi rapidement que possible, même si c’est juste pour un moment.

Pour la victoire. Pour le record. Pour la fierté.

Il y a beaucoup de raisons de courir, mais le moment où le plus de puissance surgit dans le sport d’ekiden est lorsque le visage de leurs coéquipiers lui vient à l’esprit.

Cette seconde est une seconde que leurs camarades ont travaillée dur.

Et cette seconde peut également devenir une seconde qui encouragera leurs camarades.

C’est également ce qui motivera les prochains coureurs.

C’est pourquoi chacun d’entre eux donne tout, et cet esprit est alors transmis au prochain coureur de la chaîne.

Si l’ekiden n’avait été simplement qu’un ajout à l’expérience individuelle, je n’aurais peut-être pas autant éprouvé de l’intérêt au relais du tasuki.

Vérifier mes lacets avant de courir était une habitude pour éviter de gaspiller une seconde importante le jour du match.

“Les dieux de l’Ekiden veillent sur toi.”

C’était la phrase que mon premier entraîneur de club d’athlétisme lorsque j’étais au collège, disait souvent.

C’était aussi un sortilège magique qui atténuait la douleur de l’entraînement rigoureux.

“Haha”

Sentant la nostalgie, je ne pouvais pas m’empêcher de sourire.

La saison des cerisiers était sur le point de se terminer cette année. Les pétales délicats et fragiles jonchaient le sol, formant un tapis rose sur la route devant le dortoir.

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絵:ワザクラ/Illustrator

<日本語>
静かな夜だった。

日中の良い天気そのままに、曇りのない綺麗な紺碧が空一面に広がっていた。

故郷の長野で見る星には遠く及ばないけれど、それでも今日はいつもより夜空が澄んでいるように感じられた。

港町、横浜。浮かれる繁華街をよそに、そこから少し離れた丘の上——山手(やまて)地区の閑静な住宅街では、ポツポツと立ち並ぶレトロなガス灯だけが寡黙にたたずむ西洋館のまわりをほのかに照らしていた。

夕食後、蓮李は決まって音も立てずひっそりと大学の駅伝部の寮を出てくる。キャプテンである自分があまりこれみよがしに出かけてしまうと、他のチームメイトにも自主練を強要しているみたいで気が引けるからだ。

これは貴重な自分との対話の時間でもある。今では走らないと気持ち悪くて眠りにつけない。

(こんなおめでたい感覚、いつのまに身についたのだろう)

準備体操を終えた蓮李は灯りの下でしゃがみ込み、いつもの儀式を行う。

走る前にはこうして必ず、シューズの紐を入念に結び直すのだ。

これは命綱。

走っている途中でほどけるなんて、あってはならない。駅伝ランナーの使命は自分のチームの(タスキ)をとにかく一秒でも早く次の走者へ渡すこと。

勝利のため。記録のため。プライドのため。

戦う理由は色々あるけれど、駅伝というスポーツの中で何よりも力が湧いてくる瞬間は仲間の顔を浮かべる時だ。

その一秒は、これまで仲間が大変な思いをして稼いだ一秒だから。

その一秒は、これから仲間を勇気づける一秒にもなるから。

だからこそ一人一人が力を振り絞り、その気持ちがまた次のランナーへと連鎖していく。

駅伝が単なる個人プレーの足し算に過ぎなかったら、これほどまでタスキをつなぐことの(とりこ)にはなっていなかったと思う。

走る前に靴紐を確認するのは、試合当日に大切な一秒を無駄にしないための習慣付け。

『駅伝の神様は見ているよ』

中学の時、蓮李が最初に走りを教わった陸上クラブの先生がよくそう言っていた。それは、地道な積み重ねが苦にならなくなる魔法の言葉だった。

「ふふ」

懐かしくなって、思わず笑みがこぼれた。

地べたには儚くも小さくちぢんでしまった花びらが埋まりこんでいる。今年の桜も四月早々にほとんど散ってしまい、寮の目の前の道にはピンクの絨毯ができていた。

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絵:ワザクラ/Illustrator



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